Les musulmans en RDC
L’occasion du début du mois de ramadan, prévu le 23 mars 2023, Target Sarl révèle l’extrait de l’étude sur l’évolution de l’appartenance religieuse des Congolais en mettant un accent particulier sur les musulmans de la République démocratique du Congo (RDC).
En 2021, les musulmans représentaient 3% des fidèles, alors qu’en 2022, les chiffres baissent de 1% sur toute l’étendue du pays.
On retrouve 52% des fidèles femmes contre 48% des hommes. Quant à la tranche d’âge, les personnes 25 à 49 sont majoritaires (60%). 39% des musulmans sont actifs (Exercent des activités quelconques) contre 37% des inactifs et 24% des étudiants.
La religion est beaucoup pratiquée dans la région du Grand Kivu (Maniema, Nord et Sud Kivu) avec un score de 30%. En effet, l’islam est entré en République Démocratique du Congo par le Maniema au XIXème siècle à cause de la traite des esclaves par des marchands arables venus de l’Afrique de l’Est.
L’on constate par contre, des faibles scores dans les régions occidentales, ceci s’explique par la distance considérable comprise entre l’Est et l’Ouest de la RDC.
Le Kongo Central comprend 2%, Kinshasa 4% et Bandundu 9%.
Les régions du Grand Katanga et Province Orientale représentent respectivement 17 et 15%.
En RDC comme partout où l’islam est pratiqué, les croyants musulmans restent attachés aux pratiques recommandées à leur dogme c’est ainsi que le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam.
C’est un mois pendant lequel tous les musulmans doivent s'astreindre à l'abstinence et jeûner entre le lever et le coucher du soleil. Les quatre autres piliers sont : la profession de foi, le pèlerinage à la Mecque, l’aumône aux pauvres, et la prière cinq fois par jour.
Comme certaines confessions religieuses en RDC, l’islam possède les infrastructures, notamment scolaires, sanitaires et bien d’autres. Mais également un cimetière communautaire à Kinshasa, dans la commune de Kintambo.