Alors que les médias congolais naviguent à travers les nouvelles dynamiques numériques, 2024 s'annonce comme une année pleine d'innovation. Organisé par la Chambre de Commerce International Franco-Congolaise (CCIFC), cet petit-déjeuner a rassemblé des responsables de communication, des experts en marketing, des décideurs influents du secteur médiatique et des annonceurs, tous désireux d'explorer l'avenir des médias en RDC. C'est dans ce contexte captivant que Target Sarl a eu le plaisir de dévoiler, le jeudi 17 octobre 2024, les habitudes médiatiques des Congolais lors de la 8ème édition de son étude média 2024. Cette présentation a offert un éclairage fascinant sur les préférences des consommateurs et les défis à relever pour les acteurs du secteur.



Dans un monde en constante évolution, la consommation des médias a également connu un changement significatif. La radio a enregistré une baisse de 6pts entre les deux dernières vagues, atteignant 46 % d’audience en 2024, tandis qu'Internet a connu une hausse impressionnante, atteignant 45 % d’audience. Ce dernier a ainsi progressé de la troisième à la deuxième place en termes de popularité, avec une croissance de 12 %. La télévision non payante (TNT non payante) affiche une tendance baissière depuis 2017. Cette dynamique souligne le déplacement des préférences dans la consommation des médias par les Congolais vers des plateformes numériques.



Quant à la presse écrite, elle reste en dernière position avec une audience d’à peine 1%. Cela pourrait s'expliquer par le fait que de nombreux lecteurs de presse écrite se tournent vers les sources d'information numériques en raison de leur accessibilité et de leur rapidité dans la diffusion de l'information. Il est important de noter que l'utilisation des médias varie d'une province ou d'une ville à une autre. Il est donc essentiel de prendre en compte les différents segments avant de choisir le média approprié à un secteur bien défini.

L’avenir des média dans les 5 prochaines années

Selon les répondants interrogés, Internet restera en tête des médias les plus consommés, avec une adoption prévue de 63 % au cours des cinq prochaines années. Cette croissance est particulièrement prévue chez les hommes âgés de 18 à 49 ans. Le dynamisme de ce média, associé à sa facilité d'accès, jouera un rôle essentiel dans sa progression continue. D'un autre côté, 61 % des auditeurs de radio sont également optimistes quant à leur consommation à l'avenir. Ils estiment que la radio, grâce à sa capacité à offrir des programmes en direct, des débats et une certaine convivialité, continuera à se développer. Cet optimisme pourrait être lié à la persistance de la radio en tant que source d'information et de divertissement en temps réel, surtout dans un pays où l'accès à l'électricité représente encore un problème majeur.



La transition vers le numérique continuera de redéfinir la manière dont les Congolais consomment l'information. Internet devrait renforcer sa position, notamment auprès d'un public jeune et connecté, mais aussi s’adapter à un public moins jeune et plus large. Les médias devront adapter leurs contenus pour répondre aux attentes variées des audiences, en tirant parti des formats numériques interactifs. Les évolutions réglementaires et les innovations technologiques joueront un rôle crucial dans la transformation du paysage médiatique.

Après la présentation, un panel de discussion et une série de question ont permis d'approfondir les sujets abordés créant un espace de dialogue enrichissant pour tous les participants. Les retours des invités ont été positifs, soulignant l'importance de tels échanges pour le futur des médias au Congo.

Il est important de noter que l'utilisation des médias varie d'une province ou d'une ville à une autre. Il est donc essentiel de prendre en compte les différents segments avant de choisir le média approprié à un secteur bien défini.

L'étude est disponible sur commande en contactant l'adresse suivante : info@target-sarl.cd. Nous vous invitons également à consulter notre Dashboard pour accéder à d'autres rapports d'études.